Sucre Cristal Union consolide son dispositif industriel au sud de Paris
Le cinquième sucrier européen a inauguré le 15 octobre, sur son site de Corbeilles-en-Gâtinais (Loiret), une nouvelle chaudière à gaz et un nouvel atelier de déshydratation des pulpes. La sucrerie fonctionne désormais exclusivement au gaz.
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Après deux ans de travaux et un investissement global de 25 millions d'euros, Cristal Union veut faire de son usine de Corbeilles-en-Gâtinais un modèle d'excellence industrielle et énergétique dans le sud de Paris, qui, avec quatre usines (Corbeilles et Pithiviers dans le Loiret, Toury en Eure-et-Loir, et Bourdon dans le Puy-de-Dôme), représente le deuxième bassin betteravier du groupe.Plus aucune sucrerie Cristal Union au fioul en 2018Pour Cristal Union, l'objectif est que plus aucune des dix sucreries du groupe ne fonctionne au fioul à l'horizon 2018, le dernier site concerné étant celui de Sainte-Emilie (Somme) où les travaux viennent de commencer. Olivier de Bohan, président du groupe, a rappelé que « sur quinze ans, c'est un milliard d'euros qui a été investi dans les différentes usines ».La transition énergétique du site de Corbeilles s'est effectuée en trois étapes : la conversion d'une chaudière à fioul par une chaudière à gaz, l'installation d'une seconde chaudière à gaz, et le remplacement de deux sécheurs à pulpes de betteraves (qui fonctionnaient au fioul) par un seul sécheur au gaz, d'une capacité plus grande (35 tonnes à l'heure). Si la mise en service des chaudières remonte à 2014, le sécheur à pulpes est opérationnel depuis quinze jours.Une facture énergétique en recul de 25 %Le passage au gaz va permettre de réduire la facture énergétique de plus de 25 % et les émissions de CO2 de 30 %. « Grâce à la mise en place d'un équipement de lavage des poussières au niveau de la cheminée de l'atelier de séchage des pulpes, les rejets de poussière seront divisés par dix », ajoute François Berne, directeur de l'établissement de Corbeilles.Par ailleurs, sur le plan de la consommation d'eau, le site est passé de plus de 40 litres d'eau tirés de la nappe phréatique par tonne de betteraves en 2011, à 5 litres par tonne aujourd'hui. « Le site se fixe comme but en 2020 de ne plus prélever un mètre cube d'eau du milieu naturel », assure François berne.
Renaud Fourreaux
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